Revue de presse de la RDC du 23 juillet

Afriquinfos Editeur
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Les Tempête des tropiques

A quelques jours de la tenue des concertations nationales, la composante société civile semble connaitre des divisions internes. La semaine dernière, une franche de la société civile, sous la direction de Me Mwila et autres a organisée dans la capitale congolaise, une rencontre dite "Forum National de la Société civile" regroupant les délégués venus de Kinshasa et des provinces, pour élaborer un cahier des charges à présenter aux concertations nationales, dont la date de démarrage reste inconnue.

La Prospérité

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La crise s'amplifie au Mouvement de Libération du Congo (MLC), après la décision prise le 8 juillet 2013 par le chairman Jean- Pierre Bemba, Président du parti, depuis sa cellule du quartier pénitentiaire de Scheveningen, à La Haye, aux Pays-Bas. Cette décision qui porte restructuration du Comité Exécutif du MLC aurait mécontenté un certain nombre de députés et sénateurs de cette formation politique. Parmi eux, l'honorable Jean-Lucien Bussa, évincé de son poste de Secrétaire général adjoint du MLC. Cette décision n°005/PN/MLC/07/013, puisque c'est d'elle dont il s'agit, aurait été prise dans le secret, en violation de l'article 39 des statuts du parti, soutiennent Bussa et consorts, tout en affirmant, en plus, qu'elle est entachée d'irrégularités. Au regard de ce qui précède, ce groupe des pourfendeurs s'est réuni, le 22 juillet, pour tirer toutes conséquences qui s'imposent. Dans une déclaration politique publiée à l'issue de cette rencontre, ces députés et sénateurs dénoncent, entre autres, la dérive dictatoriale et le dysfonctionnement qui caractérisent la gestion de leur parti ; le clientélisme, l'anarchie, l'opportunisme et l'arbitraire qui dépeignent le Bureau du Comité Exécutif National. Aussi, exigent-ils la révocation du Secrétaire général G Thomas Luhaka.

Le Potentiel

Dix jours après que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aient repris le contrôle de la localité de Kamango, située à 90 Km de Beni (Nord-Kivu), l'on signale la mort d'environ huit personnes parmi les déplacés ayant fui les combats. L'origine de ce décès serait des "conditions humanitaires déplorables" dans cette partie du territoire national, rapporte le 22 juillet, radio Okapi. Selon le chef de la collectivité de Watalinga (territoire de Beni), Sambili Bamukoka, cité par Radio Okapi, cette situation est une conséquence des " conditions humanitaires déplorables, après les derniers combats entre militaires et rebelles ougandais de l'ADF- Nalu". Depuis cette situation, "les centres de santé manquent de médicaments et les boutiques, de produits de première nécessité".