Revue de presse de la RDC du 12 juillet

Afriquinfos Editeur
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La Prospérité

Les rideaux sont tombés au conclave de l'opposition organisé dans la commune de Limete, du 6 au 11 juillet 2013. Des conclusions, l'opinion retiendra que les opposants conditionnent leur participation aux concertations nationales initiées et convoquées par le président de la République, Joseph Kabila. Au sujet du concept, en lieu et place des concertations nationales, l'opposition préfère un dialogue inclusif au cours duquel tous les sujets en rapport avec la marche et l'avenir du pays seront discutés. De la facilitation, l'opposition, s'appuyant sur l'accord-cadre d'Addis-Abeba et la résolution 2098 qui, selon elle, doivent être respectés, demande que Mme Mary Robinson, envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans la région de Grands Lacs et la MONUSCO, jouent les bons offices dans la direction des travaux. A défaut, l'opposition propose le président Denis Sassou Nguesso du Congo- Brazzaville, cosignataire de l'accord-cadre d'Addis-Abeba. La question de la révision constitutionnelle n'a pas été escamotée. Pour l'opposition, aucun article de la loi fondamentale ne doit être amendé à ce stade.

Le Potentiel

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Le gouvernement a, par un arrêté intergouvernemental signé par le ministre des Mines et celui délégué aux Finances, prorogé jusqu' au 31 décembre 2013 le moratoire visant l'interdiction des exportations des minerais bruts non raffinés. D'après les médias qui ont diffusé cette information, l'interdiction d'exporter du cuivre et du cobalt non transformés de puis la RDC, prévue pour commencer ce mois-ci, est donc repoussée jusqu'à la fin de l'année. Censée contraindre les sociétés minières à traiter les métaux et les minéraux au Congo, cette interdiction est cependant peu praticable. Les groupes miniers se plaignent notamment de l' insuffisance de la production électrique pour traiter l'ensemble des minéraux et avaient demandé un délai avant l'application de l'embargo.

La Tempête des tropiques

Dans une déclaration politique rendue publique le 11 juillet à Kinshasa, le département de Communication, presse et Information de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) éclaire l'opinion sur les informations selon lesquelles le président Etienne Tshisekedi serait impliqué dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre de la RDC, Patrice Emery Lumumba. De la plainte à charge de Tshisekedi au sujet de l'assassinat du Premier ministre congolais, l'UDPS précise qu'au moment de l'assassinat de Feu Patrice- Emery Lumumba, M. Etienne Tshisekedi, encore étudiant à Lovanium, n'était que vice-ministre à la justice. Le titulaire étant, à l'époque, M. Marcel Lihau. Comment pouvait-on associer l'adjoint à la prise d'une décision aussi grave et exclure le titulaire ? S'interroge-t-on à l'UDPS. A en croire ce parti de l'Opposition, la Commission des assassinats de la Conférence nationale souveraine avait été saisi de la même plainte. Elle avait entendu toutes les personnalités impliquées de près ou de loin dans ce dossier. Cette commission avait conclu à l'unanimité ceci : "Tshisekedi était trop gamin pour être associé à une décision aussi importante".