Agence congolaise de Presse
La compagne du président français François Hollande, Valérie Trieweiller, également ambassadrice de la Fondation France liberté et la ministre française Yamina Benguigui en visite officielle en RDC, ont visité les femmes victimes de violences sexuelles à Bukavu, a appris le 9 juillet l'ACP, de source onusienne. Elles ont notamment visité l'hôpital de Panzi où elles se sont rendues au chevet de femmes victime de violences sexuelles dans l'est du pays. La ministre Benguigui a remis à cette occasion la Légion d' honneur au Dr Denis Mukwege, directeur de l'hôpital. A l'issue de la visite de l'hôpital de Panzi, révoltée, Valérie Trieweiller à déclaré : "Les violeurs détruisent à dessein l'appareil génital des femmes fin qu'elles ne puissent pas reproduire" .
L'Observateur
L'opération de distribution des cartes biométriques aux policiers qui a démarré à Kinshasa, le 8 juillet dernier entend enregistrer près de 110 000 éléments de la Police nationale congolaise. L'opération a été lancée par le lieutenant-général Charles Bisengimana, commissaire général intérimaire de la police. Celui-ci a indiqué que plus de 5000 policiers n'ayant pas leurs dossiers administratifs en règle seront renvoyés de ce corps. Tandis que 10 000 dont les dossiers avaient été introduits tardivement auront la possibilité d'être identifiés et obtiendrons par la suite cette carte biométrique. Commencée en 2010, cette opération d'identification qui entre dans sa quatrième phase s' inscrit dans le cadre du projet de gestion des ressources humaines de la police dans toute la RDC. Les éléments dont les dossiers ont été rejetés rentrent dans la vie civile parce qu'ils ne remplissent pas les conditions pour être des policiers.
Le Potentiel
Le présumé cerveau moteur de la récente attaque de la prison centrale Kangwayi de Beni au Nord-Kivu, à la base de l'évasion de plus de 200 détenus, le général autoproclamé Kasereka Lianabo, alias Mandefu, a été transféré le 7 juillet dernier après-midi à Kinshasa . Selon la radio Okapi qui a donné cette information le 9 juillet, avant son transfère dans la capitale, ce chef Maï Maï a déclaré qu'il avait été invité plusieurs fois à Kasese en Ouganda, où il prenait par à des réunions devant permettre de planifier des attaques contre certains territoires du Kivu.
