Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Un jour après l'attaque de Bonoua par des hommes armés, la vie a repris son cours normal dans la cité de l'ananas. Les services publics de la ville ont repris les activités de façon effective. Face aux rumeurs d'un couvre-feu qui devait être instauré ce mardi et qui a installé le doute dans l'esprit de certains, le sous-préfet, Coulibaly Magloire a apporté un démenti formel. Les opérateurs économiques, quant à eux, ne se sont pas fait prier pour rouvrir boutiques et magasins et proposer à leur clientèle habituelle leurs articles. La voie internationale, cet autre indicateur de l'activité économique dans la zone, a connu ce mardi, la densité habituelle de son trafic.

L'INTER

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L'atelier de renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité opérant sur les frontières ivoiriennes a pris fin samedi à Yamoussoukro. Dans son allocution de clôture qui a résumé les trois jours de travaux, Rodger Glokpo, coordonnateur-programme du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec), arrivé à cet effet du Togo, a rappelé qu'il s'est agi pour eux, professionnels opérant sur les postes frontaliers, d'explorer comment leur travail pourrait mieux contribuer à la consolidation de la paix en Côte d'Ivoire. Il a indiqué que les échanges ont permis d'identifier certains obstacles à l'efficacité du contrôle frontalier dont les plus préoccupants sont le manque d'infrastructure et d'équipement, le défi de la corruption et surtout le conflit et le déficit de coordination entre les corps détachés.

LE MANDAT

L'une des centrales thermiques d'Azito a subi de sérieux dégâts. Cette unité qui alimente Abidjan en électricité, a subi d'importants dommages qui ont réduit de moitié sa capacité. Les deux turbines fournissent en temps normal 280 mégawatts d'électricité à la capitale économique. Selon, l'un des responsables, le système détection feu a été endommagé et une turbine à gaz attaquée à la grenade par les assaillants est hors service. Même s'il n'y a pas de rupture de l'électricité, il faut dégager rapidement des moyens importants pour remettre à niveau ce matériel détruit. Cette situation intervient au moment où Abidjan est confronté à des coupures intempestives de courant. Le secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire a un besoin urgent d'investissement de plusieurs milliards pour se moderniser et combler une décennie de retard.