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AGENCE CONGOLAISE D'INFORMATIONS (ACI)
Le représentant de l'Unesco au Congo, Abdourahamane Diallo a annoncé le 4 mai à Pointe noire, capitale économique du Congo, à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, l'obtention cette année par son institution d'un financement d’une valeur de 25 000 dollars en vue d'accompagner la mise en place d'un centre national de formation des journalistes à Brazzaville. Ce centre, a-t-il commenté, travaillera avec le département des sciences et techniques de la communication (STC) de l'université Marien Ngouabi de Brazzaville qui en assurera le caractère scientifique de la formation.
LE POTENTIEL
Le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, défend depuis hier lundi son programme devant l'Assemblée nationale. Il s'est fixé six principaux défis entre 2012 et 2016. C'est notamment celui de faire de la RDC un pays à revenu intermédiaire brève échéance, avant d'envisager l'objectif de le hisser au rang des pays émergents. «C'est possible d'y arriver», a-t-il dit. Il n'a pas aussi manqué de circonscrire sa tâche, car, au bout de son mandat, c'est 48 milliards USD de ressources qu'il vise de mobiliser pour l'Etat en 2016.
LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Si certains pays félicitent François Hollande sur la base de son programme présenté devant les Français, les Africains au contraire justifient leur position autrement, et avancent qu'ils attendaient depuis longtemps le départ de Nicolas Sarkozy de l'Élysée pour le fait qu'il a été « le cerveau penseur » de l'assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre dernier. Le chef de l'État béninois, Thomas Boni Yayi espère que l'élection du nouveau président français construise un partenariat plus équilibré avec l'Afrique et que François Hollande devienne le porte-parole de l'Afrique dans les instances internationales, en ce qui concerne les crises et autres conflits armés auxquels l'Afrique fait face. Dans les deux Congo où le processus du scrutin présidentiel en France a été suivi avec attention, les populations attendent du président élu, un rééquilibrage des rapports entre les Occidentaux et l'Afrique.
AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP)
Le Premier ministre a affirmé que l'évaluation avec précision du coût du programme quinquennal interviendra prochainement. Toutefois, a-t-il relevé, le souhait du gouvernement est de voir le programme trouver le financement pour sa mise en œuvre, en grande partie, à partir des ressources internes. M. Matata a noté que, d'une façon globale, le programme quinquennal 2012-2016 aura besoin d'un financement cumulé évalué à environ 48 milliards USD, soit 5 milliards USD en recettes ordinaires à mobiliser en 2012,7 milliards USD en 2013, 10 milliards USD en 2014, 12 milliards USD pour 2015 et 14 milliards USD pour 2016.
