Agence congolaise de presse
Le début des travaux des concertations nationales est fixé au 4 septembre prochain, a annoncé le 27 août, au palais du Peuple, le présidium de ces assises. Les deux membres du présidium, Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku, présidents respectivement du Sénat et de l'Assemblée nationale, ont été reçus auparavant en audience par le président de la République, Joseph Kabila, à qui ils ont fait le rapport des travaux du Groupe de contact. Le rapport de ces travaux a été signé par le présidium en salle des Banquets du palais du Peuple, après le dépôt des conclusions du Groupe de contact et du règlement intérieur amendé des concertations nationales. L'ouverture solennelle de ces travaux sera présidée par le chef de l'Etat. Selon le président Minaku, toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de ces assises, auxquelles sont attendus près de 700 délégués.
Le Potentiel
« La situation humanitaire dans la région est réellement catastrophique dans la chefferie de Walendu-Bindi. Dans la localité de Kaguma, on compte aujourd'hui 20 000 personnes. A Soke 16 000 personnes, à Tchekele plus ou moins 13, à Geti-Etat 18 000 et à Bukiringi on a au moins 24 000 personnes. Elles passent la nuit à la belle étoile, il n'y a pas de soins adéquats. Jusque-là, il y a rupture de stock [de médicaments] dans les centres de santé qui existaient dans ces villages-là", affirme Didi Angaika, le président de l'Union des associations culturelles pour le développement de l'Ituri (UNADI) qui regroupe toutes les ethnies de ce district. Pour rappel, les forces loyalistes ont repris la semaine dernière une dizaine de villages qu'occupait le Front de résistance patriotiques de l'Ituri (FRPI) de Cobra Matata au terme d'une offensive armée contre les positions de ces miliciens dans la collectivité de Walendu-Bindi, en Ituri (Province Orientale).
L'Avenir
Le ministre de l'intérieur Richard Muyej doit rendre visite dans les familles éprouvées par les derniers bombardements et supporter toutes les dépenses et dégâts. Cette information doit être encore confirmée mais elle soulagera les souffrances des familles démunies de déplacés de guerre qui ont été victimes des bombes venues du Rwanda. Un autre sujet resté en suspens est celui de deux civils de Goma tués par les militaires uruguayens de la MONUSCO. En effet, le 24 août dernier lors des échauffourées qui ont suivis les bombes tombées dans la ville, la population avait fait une marche de colère dans la ville. Certains sont allés jusques à bruler une jeep de la MONUSCO et tenter d'escalader le mur de la caserne des militaires uruguayens. C'est là que le pire était arrivé et les accusations qui s'ensuivent doivent être élucidées.