Agence congolaise de presse (ACP)
Le président Joseph Kabila a présidé vendredi, à la cité de l'Union africaine à Kinshasa, une réunion interinstitutionnelle au cours de laquelle les participants ont passé au peigne fin la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans l'est de la République démocratique du Congo. Les participants à cette réunion ont en outre fait le tour d'horizon des grandes questions d'intérêt national, a-t-on appris de source autorisée. Outre les Présidents de l'Assemblée nationale Aubin Minaku et du Sénat Léon Kengo wa Dondo, ont pris part à cette réunion, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le procureur général de la République Kabange Numbi, le premier président de la Cour suprême Kitoko Kimpele, des officiers généraux et des responsables des grandes unités de l'armée, à laquelle se sont joints, en qualité d'invités, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières Muyej Mangez Mans et le chef d'état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) Didier Etumba.
L'observateur
C'est dans un contexte caractérisé par la résurgence des conflits armés dans l'est de la République démocratique du Congo, que la journée internationale de la paix a été célébrée vendredi 21 septembre courant, au jardin botanique à Kinshasa. L'occasion était tout indiquée pour le représentant spécial du secrétaire des Nations Unies pour la RDC, Roger Meece, d'insister sur le fait que la célébration de la journée internationale de la paix de cette année a une résonance particulière ici en RDC avec la résurgence des groupes armés dans l'est du pays, ainsi que par la situation qui prévaut actuellement dans la province du Nord Kivu, en proie à la guerre imposée par les mutins du Mouvement du 23 Mars (M 23). Relayant le message du secrétaire général des Nations Unies fait depuis New York, à l'occasion de la journée internationale de la paix. Parmi les personnes à la base de la dégradation de la situation sécuritaire déplorée dans l'est du pays, il a cité le général déchu Bosco Ntaganda, sous le coup du mandat de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Le site web du journal la Tempête des Tropiques
Les ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale de la Région des Grands-Lacs (CIRGL) ont officiellement lancé, samedi 22 septembre 2012, l'Equipe militaire d'évaluation (Eme). Elle est composée de vingt-deux experts de onze pays membres de cette organisation. Sa mission est d'évaluer la capacité des groupes armés étrangers et nationaux actifs dans l'est de la RDC. Selon le ministre congolais de la Défense, Alexandre Lubal Tamu, ces officiers vont d'abord identifier et évaluer la capacité de toutes les forces et groupes armés. Ils vont par la suite établir une cartographie, poursuit-il, qui pourra servir de document de référence pour l'opérationnalisation de la force internationale neutre.