Revue de presse de la RDC

Afriquinfos Editeur
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Agence de presse associée (APA)

 Le Conseil des évêques des églises évangéliques dites de réveil et des églises pentecôtistes de la communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) veulent s'impliquer dans la recherche des solutions pour rétablir la paix dans l’Est de la RDC.ils ont adressé des lettres aux présidents rwandais Paul Kagame et ougandais Yoweri Museveni pour demander des audiences afin de discuter de la situation su Nord-Kivu. Selon le président en exercice du conseil des évêques de la SADC, l'archevêque Paulin Mwewa, les chefs religieux  souhaitent s'entretenir avec les autorités rwandaises, ougandaises et congolaises pour recueillir des vraies informations en rapport avec l'insécurité qui prévaut au Nord-Kivu.

 L'Observateur

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 Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repris Bushendo, localité du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord Kivu, entre les mains des mutins du Mouvement du 23 Mars (M 23), le 25 août courant, au terme des combats violents avec ce groupe rebelle. En patrouille d'évaluation de la situation sécuritaire vers Mayi ya Moto, situé à 35 kilomètres au Nord-ouest de Kiwanja, les FARDC ont réussi à repousser l'attaque  meurtrière des combattants M 23 à Bushendo, à plus ou moins 8 kilomètres au Sud de la localité de Rwindi. Les forces gouvernementales ont aussitôt occupé la région et déployé leurs troupes à un kilomètres au Nord de la localité reconquise, afin d'en contrôler et d'en interdire toute présence des éléments du M 23, a-t-on confirmé hier mercredi 29 août au cours du point de presse hebdomadaire des Nations unies.

Le site web du journal « La Prospérité »

La situation en RDC était au centre de débats à l'Onu hier, mercredi 29 août 2012, tant à New York qu’à Genève. En effet, pendant que Kigali peinait à faire passer sa ligne de défense auprès du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, les preuves étant indéboulonnables, à Genève, MM. Navi Pillay et Roger Meece respectivement, Haut Commissaire de l'Onu aux Droits de l'Homme et RSSG de l'Onu en RDC, faisaient le point sur la situation des droits humains à l’Est du Congo-Kinshasa. Pour Navi, à Masisi, "des allégations portant sur plusieurs centaines de morts sont toujours en train d'être vérifiées. Néanmoins, les rapports préliminaires suggèrent qu'un nombre important de personnes, pour la plupart des femmes et enfants, auraient été massacrés. La brutalité même de ces tueries dépasse tout entendement. Dans certains cas, les attaques contre des civils pourraient constituer des crimes contre l'humanité".