Abidjan (© 2023 Afriquinfos)- La célébration des 60 ans de l’Union Africaine, la situation socio-politique en RDC, le procès de l’opposant Ousmane Sonko, les 58ème Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement sont les principaux sujets qui ont meublé l’actualité des médias africains cette semaine.
Jubilé de diamant de l’OUA ce 25 mai, devenu l’Union africaine en 2002
‘’L’allocution de Monsieur AZALI Assoumani Président de l’Union des Comores, Président de l’Union Africaine’’, lit-on sur le site de l’Union Africaine.
Pour l’occasion, ‘’le dirigeant comorien a invité à observer une minute de silence, en mémoire des Pères Fondateurs l’Organisation. Qu’ils soient chaleureusement remerciés pour le précieux héritage qu’ils nous ont légué.
C’est pour moi aussi, l’occasion de rendre un vibrant hommage aux différents Secrétaires Généraux de l’Organisation de l’Unité Africaine ainsi qu’aux différents Présidents de la Commission de l’Union Africaine. Nous célébrons cette année, la Journée de l’Afrique, sous le thème «Notre Afrique, notre futur».
C’est le moment pour nous, de dresser le bilan de ce parcours de vie, de nous réjouir de nos acquis mais aussi et surtout, de tirer les leçons de nos échecs, pour mieux envisager l’avenir, et offrir des perspectives prometteuses à nos chers peuples.’, relate la même source.
‘’60 ans après, quel bilan pour l’Union africaine’’, titre pour sa part le site Africanews
‘’L’Afrique ne doit pas redevenir un « terrain de bataille géostratégique », a déclaré jeudi le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, appelant les pays du continent à « résister à l’instrumentalisation » des grandes puissances sur fond de conflit en Ukraine, souligne la même source.
‘’60 ans après sa création, à quoi sert encore l’Union africaine ?’’, s’interroge de son côté le journaldel’Afrique.com
‘’L’Union africaine est-elle encore utile ? Depuis sa création dans la nuit du 25 au 26 mai 1963, sous le nom d’Organisation de l’unité africaine, l’institution n’a pas vraiment atteint ses objectifs initiaux’’, commente le media.
Affaire Ousmane Sonko
‘’À Dakar, Ousmane Sonko ne veut pas faire de la figuration’’, informe le journaldel’Afrique.com qui explique :
‘’L’opposant sénégalais Ousmane Sonko a annoncé ce jeudi qu’il allait se mettre en route vers Dakar pour mener un ‘’combat final’’ contre le président Macky Sall.
Avant même le verdict concernant son procès pour viols, Ousmane Sonko est prêt à en découdre. L’opposant sénégalais n’a pas mâché ses mots au moment d’annoncer son retour à Dakar.
Mais alors que le verdict sera prononcé le 1er juin et alors qu’il risque 15 années de prison, selon le réquisitoire du procureur — 10 ans pour les accusations de viols et 5 ans pour corruption de la jeunesse, Ousmane Sonko a annoncé qu’il comptait se rendre à Dakar pour ‘’en finir ‘’ avec Macky Sall’’, lit-on sur le média.
‘’Sénégal: dix ans de réclusion criminelle requis contre l’opposant Sonko pour viols’’, informe LePoint Afrique
D’après la même source, ‘’un procureur du tribunal de Dakar a requis mercredi dix ans de réclusion criminelle pour viols contre l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, absent d’un procès manipulé selon ce dernier par le pouvoir pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle en 2024.
Le jugement a été mis en délibéré et la décision est attendue le 1er juin, a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi le président de la chambre criminelle dans un climat de haute tension politique’’.
RDC : Condamnations suites à la répression du 20 mai
‘’RDC: Condamnations internationales après la répression de la manifestation du 20 mai’’, titre Rfi.fr qui détaille : ‘’Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne ou encore la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) ont réagi à la répression d’une manifestation de l’opposition congolaise organisée à Kinshasa le 20 mai 2023’’.
Sous un autre angle ‘’RDC : l’épiscopat condamne une répression contre des opposants’’, a de son côté souligné Africaradio.com
‘’L’épiscopat congolais a condamné lundi la répression policière samedi à Kinshasa contre des partisans de l’opposition qui manifestaient notamment contre la vie chère en République démocratique du Congo, où l’indignation est vive depuis.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a dénoncé dans un communiqué cette « répression ignoble et sauvage que les forces de l’ordre et leur milice complice ont infligée aux manifestants y compris aux mineurs trouvés sur leur chemin ».
La Cenco « condamne avec la dernière énergie toutes ces monstruosités », a écrit son secrétaire général, Mgr Donatien Nshole, qui a aussi appelé les autorités à mener des enquêtes sérieuses sur ces violations.
La Conférence des évêques appelle « le peuple congolais à ne pas céder à la peur face à la barbarie organisée pour l’intimider. » ’’, indique le media.
La 58e Assemblée annuelle
‘’Le coup d’envoi officiel des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) a été donné, mardi à Charm el Cheikh en Egypte, en présence du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, de chefs d’Etat et de gouvernement, et de quelque 4.000 participants venus de 81 pays’’, écrit l’Agence de presse algérienne, Algeria press Service.
‘’Le Rapport 2023 sur les perspectives économiques en Afrique a été lancé le 24 mai 2023 à Charm el-Cheikh en Egypte, en présence du Commissaire Mahamadou GADO, représentant le Président de la Commission de l’UEMOA. Ce Rapport souligne la résilience des économies africaines face aux multiples chocs, avec une croissance moyenne qui se stabiliserait à 4,1% en 2023-2024, après un taux de 3,8% en 2022’’, informe pour sa part le site de l’Union économique.
Le manque de financement adéquat pour lutter contre le changement climatique en Afrique met le continent dans une situation étouffante et très inconfortable.
‘’Situation étouffante pour l’Afrique’’ renseigne le site Agridigitale.net
‘’Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina en a fait le constat mardi à Charm el-Cheikh en Égypte à l’ouverture de l’Assemblée annuelle du groupe Banque africaine de développement (BAD).
« Aujourd’hui, l’Afrique fait face à 3 défis majeurs, que j’appelle les 3 C : Covid, Climat et Conflits ». La solution est les «3F: Finance, Finance et Finance». Pourtant, les financements disponibles sont très limités pour relever ces défis« , note Akinwumi Adesina, président de la BAD’’, détaille le media.
Afriquinfos
