La République du Congo appelle à une solution politique négociée en RDC

Afriquinfos Editeur
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Il a exprimé sa profonde préoccupation devant les crises persistantes qui menacent la paix et la sécurité, notamment en République démocratique du Congo (RDC).

« Aujourd'hui, certains pays africains, voire une région entière comme le Sahel, restent encore exposés à l'instabilité et à des crises encore plus complexes. La RDC connaît également une grave crise dans sa partie orientale, marquée par des violences à répétition et une tragédie humaine qu'entretiennent des groupuscules armés du M23 et d'autres forces négatives », a souligné M. Ikouebe.

Face à cette situation, le inistre s'est félicité de ce que les chefs d'État et de gouvernement de la région, réunis au sein de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, se soient investis dans la recherche de solutions pacifiques.

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« Notre région poursuivra ses efforts pour atteindre les objectifs visés et utilisera tous les mécanismes existants pour y parvenir », a affirmé M. Ikouebe. Il a précisé que c'était également dans cette dynamique de quête de la paix et de la sécurité collective que les pays de la sous-région d'Afrique centrale se retrouveraient au Congo, en décembre pour la 35ème réunion ministérielle du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale.

Cette réunion sera l'occasion de fêter le 20ème anniversaire de cet organe de l'Assemblée générale et de poursuivre la concertation sur le règlement des crises dans la sous-région, a expliqué M. Ikouebe.

Après avoir considéré que l'agenda du développement des Nations Unies peinait à accompagner durablement les pays dans leurs efforts pour le développement économique et le bien être de leurs populations, le ministre congolais a fait remarquer que les engagements pris par les pays industrialisés au cours des grandes conférences internationales sous l'égide de l'ONU n'étaient toujours pas respectés.

M. Ikouebe a mis l'accent sur la gouvernance politique et de sécurité à travers une réforme du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, sur la gouvernance économique, en plaidant pour une compétence élargie du Conseil économique et social ( ECOSOC) et sur la gouvernance environnementale, en invitant à la mise en place d'une institution internationale « dotée de réels pouvoirs pour la protection de l'environnement et la promotion du développement durable ».