"Le gouvernement n'a pas répondu aux attentes des médecins", a déclaré le secrétaire exécutif national du SYNAMED, le Dr Mankoy Badjoki, précisant qu'à partir du 14 avril on passe du service minimum à la phase "hôpitaux sans médecins".
Selon le Dr Mankoy, les médecins vont sécher leurs lieux de travail et les consultations et les urgences, notamment sont suspendues jusqu'au 18 avril, où ils vont faire l'évaluation pour entrevoir la suite à donner à la grève. Les médecins, rappelle-t-on, réclament l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Ils exigent du gouvernement entre autres la réalisation des promesses faites en 2011 par l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito au sujet du recrutement des 1.000 jeunes médecins dans les structures hospitalières, le versement d’un salaire minimum de 1.000 dollars à dater de janvier 2012, l’équivalence des grades, la mécanisation des médecins, la mise en œuvre du statut spécial des médecins ainsi que l'exonération des taxes sur l'achat de leurs véhicules.
