Johannesburg (© 2018 Afriquinfos)- 5 décembre 2013- 5 décembre 2018, cinq ans après le décès de l’ex-président et père de la démocratie Nelson Mandela, les avis sont désormais di divergents sur l’héritage laissé par le meneur de lutte contre l’Apartheid
La jeunesse noire trouve que Mandela a été trop conciliant à l’égard des Blancs qui contrôlent toujours l’économie.
« L’une des meilleures façons de maintenir l’héritage de Mandela est que chacun d’entre nous s’engage à s’investir (dans une cause) de manière significative », a déclaré Graça Machel, la veuve de Nelson Mandela, lors d’un festival international de musique dans un stage de Johannesburg, dimanche dernier. Parmi les têtes d’affiche, Beyoncé s’était revêtue d’une robe ornée de perles zouloues. Le festival a clos une année de célébration de la naissance de Mandela, le 18 juillet 1918.
Mandela a privilégié la réconciliation raciale, mais il faut poursuivre la révolution
Madiba, comme l’appellent les Sud-Africains, est devenu un symbole universel de l’engagement citoyen. « Dimanche, j’ai réalisé à quel point Mandela était une icône mondiale, explique Karabo Moshodi, 24 ans, une animatrice radio de Soweto ».
L’ex-président sud-africain s’était engagé à unir le pays. D’après lui, c’était la solution pour surmonter les problèmes. « Aujourd’hui, il y a trop de divisions. Il faudrait revenir à l’esprit de Mandela et, comme lui, être prêt à faire des sacrifices. Mais les jeunes sont focalisés sur leur avenir individuel. Il n’y a plus cette magie collective ». a-t-elle également fait savoir.
V.A