La défense a demandé le report du procès pour étudier les pièces du dossier.
Mohamed Morsi, qui est apparu mardi en public pour la deuxième fois depuis son arrestation, comparaissait pour son évasion de la prison Wadi al-Natroun ainsi que pour enlèvements et meurtres de policiers pendant le soulèvement de 2011 avec l'aide de forces nationales et étrangères.
Quelque 130 autres prévenus membres des Frères musulmans, du mouvement palestinien Hamas et du parti militaire chiite libanais Hezbollah étaient également jugés, pour la plupart par contumace, en même temps que Mohamed Morsi.
La télévision d'Etat a diffusé des images du procès, montrant l'ancien président vêtu de l'uniforme blanc des prisonniers, aux côtés de 21 autres accusés, dont le guide suprême de la confrérie, Mohamed Badie, ses deux adjoints Khairat al-Shater et Mahmoud Ezzat, ainsi que l'ancien président du Parlement, Saad al- Katatni.
Selon le procureur, 70 Palestiniens figurent parmi les accusés.
Plus de 20.000 prisonniers se sont évadés de prison en 2011 et des enquêtes ont révélé que des dirigeants des Frères musulmans, le président déchu, le mouvement islamiste Hamas et le Hezbollah ont communiqué entre eux pour "semer le chaos, prendre d'assaut des prisons et former des activistes en Egypte".
L'agence de presse officielle MENA a rapporté que Mohamed Morsi a été transféré par hélicoptère de la prison de Borg al-Arab, à Alexandrie, vers le siège de l'Académie de police du Caire, où se tient le procès.
