Le président Kabila suspend le général Gabriel Amisi pour le trafic illicite d’armes dans l’est du pays

Afriquinfos Editeur
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Selon Nick Westcott, directeur général pour l'Afrique au service d'action extérieure de l'UE, le séjour guinéen a permis à sa délégation de repérer des actes politiques et des réformes considérables dans le cadre du respect des engagements contenus dans les accords de Cotonou, dont la Guinée a ratifié.

A propos de l'organisation des prochaines élections législatives, le chef de mission de l'UE s'est dit confiant des restructurations politiques et le consensus qui a prévalu entre les acteurs politiques pour faire avancer le processus électoral.

Il a souligné que l'organisation des élections législatives libres et transparentes, est une condition pour le déblocage du reliquat du 10e FED (Fonds européen de développement), destiné à financer des infrastructures et des services sociaux de base, à travers le pays. Ce montant, a-t-il annoncé, s'élève à plus de 175 millions d'euros.

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Après la mise en place de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI, en charge de l'organisation des élections politiques en Guinée), il reviendra à cette institution de plancher sur les questions techniques pour faciliter le démarrage du processus électoral, pouvant conduire aux élections transparentes et acceptables de tous, a précisé M. Westcott.

Pour lui, toute décision émanant de la CENI, sera accompagnée par l'UE pour la réussite des consultations électorales, jusqu'à la mise sur pied d'une Assemblée nationale, représentative du peule de Guinée.

Il a rappelé qu'au titre de l'article 8 de l'accord de Cotonou, l'UE s'engage à poursuivre un dialogue politique régulier avec le gouvernement guinéen notamment sur les droits de l'homme, les principes démocratiques et l'Etat de droit, ainsi que sur les réformes dans le domaine de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, qui gangrène l'économie du pays.

"J'ai encouragé les partis politiques à participer aux élections, si non les citoyens n'auront pas le libre choix" a-t-il indiqué, avant d'ajouter que les élections sont pour les citoyens et non pour les partis politiques.