Le président iranien propose une importante ligne de crédit à l’Egypte

Afriquinfos Editeur
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M. Ahmadinejad a affirmé que l'Iran n'avait pas de limites dans sa coopération avec l'Egypte, soulignant que les progrès et la sécurité de l'Egypte sont importants pour l'Iran.

L'Iran a rompu ses relations avec l'Egypte en 1979 après la signature d'un accord de paix entre le Caire et Israël. Les relations entre les deux pays se sont améliorées depuis l'arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi en 2012.

Le président Morsi, qui avait participé en août 2012 à Téhéran au sommet du Mouvement des non-alignés, était devenu le premier président égyptien à se rendre en Iran depuis des décennies. Ahmadinejad, arrivé mardi au Caire pour participer au sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), est le premier président iranien à se rendre en Egypte depuis 34 ans.

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Les réserves égyptiennes en devises étrangères ont baissé de 1,4 milliard de dollars américains en janvier 2013 pour atteindre 13,61 milliards de dollars, a révélé mardi la Banque centrale d'Egypte (BCE).

Le 29 décembre 2012, la BCE avait émis un avertissement dans lequel elle déclarait que les réserves en devises étrangères étaient de 15,1 milliards de dollars, soit "le niveau critique minimum", et annonçait un nouveau système de change de devises via des ventes aux enchères pour aider à maintenir le niveau des réserves.

Les réserves égyptiennes de devises étrangères s'élevaient à 36 milliards de dollars en janvier 2011, a souligné la BCE, indiquant que le pays avait perdu près de 22,4 milliards de dollars en devises étrangères au cours des deux dernières années.

"L'Egypte lutte actuellement pour survivre à une grave crise financière créée par deux ans de conflits et d'instabilité, suite au soulèvement de 2011 qui a entrainé la chute de l'ancien président Hosni Moubarak.

Le pays affiche un déficit budgétaire de 42 %, qui devrait osciller entre 30 et 32,5 milliards de dollars d'ici la fin de l'année fiscale 2012/2013, selon une précédente déclaration du Premier ministre.

Pour tenter de dépasser la crise, l'Egypte essaie d'obtenir un prêt de secours de 4,8 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI) afin de booster l'économie qui souffre d'un déficit budgétaire et de réserves de change en baisse.