« Ces discussions ont porté sur les moyens de restaurer à l'Égypte les fonds pillés par les personnalités de l'ancien régime », a rapporté l'agence de presse officielle MENA citant le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohamed Kamel Amr lors d' une conférence de presse à l'issue de ces pourparlers.
M. Amr a également ajouté que la France avait accordé à l' Égypte un montant non-remboursable de 300 millions d'euros, soit environ 393,54 millions de dollars.
Lors de la conférence de presse, M. Fabius a exprimé son soutien à la transition démocratique en Égypte, qualifiant la situation en Syrie d'horrible.
« La conscience humaine ne peut accepter la situation en Syrie, où des centaines de personnes sont tuées chaque jour », a déclaré M. Amr, ajoutant que si les choses continuent d'évoluer dans la même direction, la situation se transformera en guerre civile.
Les deux parties ont également discuté de la nécessité d'une coordination entre l'Égypte et la France concernant la crise syrienne.
Les présidents égyptien et français doivent se rencontrer à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
M. Fabius a indiqué que son pays souhaitait développer ses relations avec l'Égypte dans tous les domaines, soulignant les similitudes entre les révolutions égyptienne et française, qui ont visé à réaliser la justice et l'équité.
Lors de sa rencontre avec M. Morsi, le ministre français a également souligné la possibilité d'augmenter les bourses proposées par les universités françaises aux Égyptiens.