Plusieurs centaines de réfugiés togolais manifestent devant le bureau du HCR à Cotonou

Afriquinfos Editeur
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Selon l'un des porte-parole de ces refugiés, Maounou Sogbo, une crise de confiance est née dans ces camps où des actes de violence ou d'intimidation sont perpétrés tous les jours. La proximité de ces camps avec le Togo, leur pays d'origine, qu'ils ont fuit suite aux événements malheureux suite à l'élection présidentielle en 2005, expliquerait en partie cette crise confiance. "Nous voulons une autre terre d'accueil pour refaire notre vie", a martelé Maounou Sogbo.

"2005-2012, 7 ans d'asile, sans statut. C'est trop. SOS UNHCR", lit-on sur une vieille banderole affichée par ces refugiés. Femmes, enfants, vieillards et jeunes et malades s'étaient couchés à même le sol, avec des conditions d'hygiène déplorables. Selon un autre porte-parole de ces refugiés, Akapkpo Kouami, les refugiés togolais d'Agamè n'ont plus d'assistance du HCR depuis 2008.

Les locaux de l'organisation à Cotonou étaient protégés par la police. Une dizaine d'entre ces réfugiés ont été interpellés par la police puis relâchés quelques heures plus tard. Plus de 3.500 refugiés togolais vivent dans les camps d'Agamè. Plusieurs d'entre eux, à la place d'une autre terre d'accueil, exigent plutôt un statut de refugiés en bonne et due forme sur place au Bénin.

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