Cette conclusion, dont le président des États-Unis Barack Obama et d'autres hauts responsables sont informés par des documents classifiés, remet en doute « l'idée que la stratégie d' intervention minimale et indirecte de la Maison Blanche dans le conflit syrien remplisse son objectif affiché d'aider une opposition démocratique à renverser un gouvernement oppressif, car il est possible au contraire qu'elle ne fasse que semer les germes de futures insurrections hostiles aux États-Unis », indique ce reportage basé sur les interviews de responsables américains et de diplomates au Moyen-Orient.
Les États-Unis ne fournissent pas directement d'armes à l' opposition syrienne. En revanche, certains pays comme l'Arabie saoudite et le Qatar sont connu pour alimenter en armes les rebelles syriens.
« Les groupes d'opposition qui reçoivent le plus d'aide létale sont exactement ceux dont nous ne voudrions pas qu'ils en reçoivent », a déclaré au journal un responsable américain bien informé sous le couvert de l'anonymat.
