Il ne peut pas y avoir de "retour en arrière" sur la transition en Egypte

Afriquinfos Editeur
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Mme Clinton a fait ce commentaire après que la Haute cour constitutionnelle de l'Egypte a dissous le Parlement plus tôt dans la journée et a permis à l'ancien Premier ministre Ahmed Chafiq de se présenter au second tour de l'élection présidentielle ce week-end, une décision qui a provoqué des

controverses parmi les nombreux Égyptiens qui ont considéré Chafiq comme un élément rémanent de l'administration Moubarak.

La Haut Cour constitutionnelle égyptienne a jugé jeudi inconstitutionnelle la loi d'isolement politique, permettant ainsi à l'ancien Premier ministre Ahmed Shafiq de se présenter au second tour de l'élection présidentielle, a rapporté la télévision gérée par l'Etat Nil TV.

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La loi, qui a été adoptée par l'Assemblée du Peuple en avril et ensuite approuvée par le Conseil militaire au pouvoir, empêche les anciens hauts fonctionnaires, qui ont servi dans l'ancien régime au cours des dix dernières années, d'exercer les droits politiques.

"En respectant les engagements que le Conseil suprême des Forces armées a faits au peuple égyptien, nous souhaitons voir un transfert complet du pouvoir à un gouvernement civil démocratiquement élu", a déclaré Mme Clinton.

"Il ne peut pas y avoir de retour en arrière sur la transition démocratique souhaitée par le peuple égyptien", a-t-elle déclaré aux journalistes à l'issue des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud, à Washington.

"En fin de compte, c'est au peuple égyptien de déterminer leur propre avenir, et nous souhaitons que l'élection présidentielle de ce week-end aura lieu dans une atmosphère propice pour qu'elle soit pacifique, libre et équitable", a-t-elle dit.

L'Egypte traverse actuellement une transition douloureuse à la suite de l'éviction du président Hosni Moubarak en février 2011 lors des manifestations anti-gouvernementales.

Au cours de ce processus, des violences sanglantes et des affrontements ont éclaté fréquemment, provoquant une profonde déception et consternation parmi les Egyptiens.