Ouverture à Cotonou de la réunion du comité ad hoc de l’UA

Afriquinfos Editeur
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"La raison d'être de notre présence ici aujourd'hui, je voudrais le rappeler, est de réfléchir sur certaines préoccupations découlant de nos difficultés à élire les membres de la Commission lors du Sommet d'Addis-Abeba, et qui bloquent le fonctionnement harmonieux de notre Institution commune", a déclaré M. Yayi.

"Nous avons décidé, à l'issue de cette session, de proroger les mandats des membres actuels de la Commission jusqu'au prochain Sommet prévu au mois de juillet à Lilongwe au Malawi", a-t-il rappelé.

Pour le chef de l'Etat béninois, une telle situation ne saurait perdurer sans compromettre le fonctionnement de la Commission et nuire à la crédibilité de l'Union et de ses Etats membres.

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"C'est pourquoi, pour réussir notre mission, nous devons, au- delà des intérêts de nos Etats, aussi légitimes qu'ils soient, garder à l'esprit que notre très cher Continent, l'Afrique, ne saurait se construire avec la recherche permanente du consensus au nom de l'unité et de la cohésion africaines", a-t-il suggéré.

Outre le président Yayi, quatre dirigeants africains, membres du comité ad hoc, à savoir les présidents Idriss Déby Itno du Tchad, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Ali Bongo Odimba du Gabon, et Jacob Zuma de l'Afrique du Sud sont présents à cette réunion.

Trois autres pays sont représentés par leurs chefs de gouvernement: le Premiers ministre éthiopien Meles Zenawi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et le ministre angolais des Relations extérieures Georges Rebelo Pinto Chikoti.

De même, d'autres officiels de l'UA, notamment le président sortant de la Commission de l'UA, Jean Ping, sont également présents à la rencontre.

Les résultats de cette rencontre de Cotonou serviront de base aux travaux du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, prévu à Lilongwe au Malawi, les 15 et 16 juillet 2012, qui sera consacrée à l'élection des membres de la Commission.