Ouverture de la 5ème conférence maghrébine sur la complémentarité économique à Nouakchott

Afriquinfos Editeur
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Consacrée au thème "Investissements inter maghrébins et étrangers directs et leur impact sur l'emploi dans les pays de l'UMA", cette rencontre se déroule en présence de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, arrivée mardi à Nouakchott.

Elle regroupe également des ministres, gouverneurs de banques d'émission, experts financiers, économistes et investisseurs de l'UMA, ainsi que des experts du FMI.

Ouvrant les travaux, Sid'Ahmed Ould Raiss, gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie a souligné que cette conférence est l'occasion "pour prendre les décisions nécessaires au sujet des différents défis actuels auxquels notre union est confrontée sur la voie de son intégration économique et financière".

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Elle permettra également, a-t-il souligné, de définir "les voies et moyens propres à promouvoir les investissements inter maghrébins et les investissements extérieurs directs afin de stimuler la croissance et réduire le chômage dans nos pays".

"Notre responsabilité est aujourd'hui grande pour entrevoir l'avenir et prospecter les opportunités de succès. Beaucoup d'espoirs sont fondés sur nous aujourd'hui, plus que par le passé dans notre action pour parvenir à lever les obstacles qui entravent notre processus d'intégration", a-t-il conclu.

Pour sa part, le secrétaire général de l'UMA, El Habib Ben Yahya, a souligné que "la construction d'une économie maghrébine unifiée et d'un réseau des ressources et des potentialités humaines disponibles dans les Etats maghrébins, revêt une importance considérable".

L'UMA a été créée en 1989, mais demeure une union théorique eu égard aux divergences politiques existant entre les pays de cet espace. Elle reste fortement bloquée par le problème du Sahara Occidental qui constitue une pomme de discorde entre l'Algérie et le Maroc, les deux plus grands pays de l'UMA.

De nombreux économistes maghrébins prônent l'intégration économique entre les cinq pays de l'UMA qui, selon eux, "une fois réalisée pourra conduire à l'intégration politique".