Onze pays européens favorables à la taxe sur les transactions financières

Afriquinfos Editeur
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"Maintenant, il est temps de progresser rapidement. J'ai déjà sept lettres (de soutien) de l'Allemagne, la France, la Belgique, l'Autrichen, la Slovénie, le Portugal et la Grèce. Et aujourd'hui, nous avons obtenu des assurances claires que l'Italie, l'Espagne, l'Estonie et la Slovaquie enverront leur très bientôt", a déclaré M. Semeta aux journalistes.

L'initiative, appelée également "taxe Tobin", était vivement recommandée par l'Allemagne et la France mais fortement contestée par la Grande-Bretagne, la Suède, l'Irlande et le Luxembourg.

Le commissaire Semeta a fait savoir que la procédure pour l'introduction de cette taxe ne pourrait s'engager qu'une fois reçues neufs lettres officielles au moins.

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"La taxe sur les transactions financières représente une fiscalité équitable, une fiscalité intelligente et une approche plus forte, plus coordonnée pour taxer le secteur financier. Ces objectifs demeurent valables et pleinement réalisables", a affirmé M. Semeta lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Finances de l'Union européenne (UE).

Lors d'une réunion en juin, les ministres des Finances des 27 Etats membres de l'UE sont parvenus à une sorte de consensus selon lequel une "coopération renforcée" est la seule option laissée ouverte, car il serait impossible d'obtenir l'appui unanime de tous les Etats membres à cette initiave.

Selon son projet de "taxe Tobin", la Commission européenne prévoit de taxer à partir de 2014 les transactions portant sur les actions et les obligations à 0,1% et celles sur les produits dérivés à 0,01%.

Selon une estimation, cette taxe, en cas d'application dans tous les pays européens, pourrait rapporter jusqu'à 57 milliards d' euros par ans.