« La Monusco peut apporter son appui au recrutement de militaires lancé par les FARDC en s'assurant d'abord que les mineurs ne figurent pas parmi ces recrus, ensuite dans la formation sur les droits humains, et enfin, dans la formation aux notions de droit international humanitaire », a précisé M. Mounoubai.
Auparavant, son collègue porte-parole militaire, le colonel Félix Prosper Basse a salué l'initiative prise par le commandant suprême des FARDC de procéder au recrutement de nouveaux militaires dans le but, non seulement d'augmenter le nombre des militaires des FARDC mais aussi d'améliorer la qualité de l'armée congolaise.
Avant de préciser que le soutien de la MONUSCO ne peut venir que si les autorités congolaises le sollicitent, l'officier onusien a aussi a reconnu que le recrutement de nouveaux militaires est l'une des activités normales à travers toutes les armées.
Lancée au début du mois d'août, cette opération de recrutement est ouverte aux jeunes âgés de 18 à 25 ans. Jusqu'à présent, les cent premiers volontaires recrutés ont été présentés le 28 août à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
