La MONUSCO conditionne le lancement des opérations contre les FDLR à certains préalables

Afriquinfos Editeur
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« Les FDLR ne sont pas des groupes militaires organisés comme la rébellion du M23 et la rébellion ougandaise de l'ADF/NALU, mais plutôt des groupes militaires qui vivent avec femmes et enfants dans des campements situés dans des zones souvent difficiles d' accès. Nous avons besoin d'avoir des renseignements précis sur les lieux où ils se trouvent », a souligné le général Wafi.

Selon lui, les opérations contre eux ne peuvent donc pas prendre la même forme comme celles menées contre le M23 et l'ADF/ NALU au risque de s'en prendre à des femmes et à des enfants.

« Nous continuons nos opérations contre les FDLR. Mais nous ne pouvons pas entreprendre les mêmes types d'opérations avec des hélicoptères d'attaque, pour attaquer des gens avec des femmes et enfants », a-t-il dit.

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Le général Wafi a aussi fait savoir que la MONUSCO continue de solliciter la compréhension et la collaboration de tous ceux qui peuvent aider à identifier là où se trouvent ces rebelles.

La RDC et le Rwanda s'accusent mutuellement de se déstabilisation par rébellions interposées. Kinshasa accusait notamment Kigali de soutenir la rébellion du M23, tandis que le Rwanda reproche à la RDC de soutenir les FDLR, dont certains sont accusés d'avoir participé au génocide de 1994 au Rwanda, peu avant leur fuite en RDC.