Suite à des soupçons de fraude et de match truqué sur certains matchs du Cameroun au cours de la Coupe du Monde 2014, et notamment celui face à la Croatie perdu 4-0, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a décidé de mener une enquête. Si la FIFA a choisi de ne pas commenter ces soupçons de fraude d’autres s’en sont chargés, comme Joseph Antoine Bell, ex-international camerounais ou encore les médias camerounais et internationaux.
Selon la Fécafoot, « sept pommes pourries » étaient présentes parmi les Lions Indomptables et vont être entendues par les enquêteurs. Les auditions ont rapidement démarré, et Samuel Eto’o aurait été entendu par la police vendredi. Certains médias affirmant tenir leurs informations de source policière ont annoncé que le capitaine de l’équipe camerounaise aurait répondu aux questions de la police en personne car la seule présence de son avocat ne satisfaisait pas les enquêteurs. Ils maintiennent aussi que le passeport camerounais de l’attaquant aurait été confisqué. Cette confiscation n’aurait aucune incidence sur la vie du footballeur, puisqu’il possède d’autres documents d’identités lui permettant d’effectuer des déplacements à l’international.
L’information s’est très vite propagée, d’abord au Cameroun puis sur la scène internationale. Cependant, elle pourrait très bien n’être qu’une rumeur, comme le soutienne d’autres médias. Selon eux, Samuel Eto’o n’aurait jamais été entendu par la police, et serait toujours en possession de son passeport camerounais. Le capitaine des Lions Indomptables aurait séjourné chez ses parents, profitant de sa famille, avant de reprendre l’avion, dans la nuit du 29 au 30 juin, quittant de ce fait le Cameroun.
En attendant une communication officielle de la part de l’attaquant ou de ses avocats, le doute demeure et augmente d’heure en heure. Sans démenti officiel de la confiscation du passeport de Samuel Eto’o, l’incident pourrait bien alimenter le scandale, qui secoue déjà fortement les Lions Indomptables.
