Mondial 2014 : Les adieux de coach Vahid

Afriquinfos Editeur
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Le contrat de Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie s’est achevé au lendemain du Mondial, alors même qu’il a su faire vibrer toute une nation autour de son équipe de football. Il a réussi un exploit en amenant les Fennecs en huitième de finale d’une Coupe du Monde, pour la première fois de leur histoire. Il a aussi su faire aimer son équipe par tout un peuple, comme en témoigne l’accueil qu’ils ont reçu à leur retour du Brésil. Autant d’exploits qui ont fait que les algériens le réclament et l’aiment, presque comme un héros : avant l’annonce officielle de son départ, le président Abdelaziz Bouteflika, lui demandait de rester, et une pétition était lancée sur la toile avec le même objectif.

Cependant, ces preuves d’amour et se soutien incontestable n’ont pas suffi pour faire rester « coach Vahid ». Tout d’abord, car son successeur, Christian Gourcuff, était déjà connu, et devrait signer son contrat dans les prochains jours. Ensuite, car pour des raisons familiales et professionnels, l’ancien sélectionneur des Fennecs a le regard tourné vers  le club de Trabzonspor en Turquie, auprès duquel il devrait s’engager.

Personne n’a donc été surpris quand Vahid Halilhodzic a officialisé son départ, dans un communiqué de la FAF. Ses adieux sont des témoignages des moments d’intense émotion qu’il a vécus auprès des Fennecs. Ainsi, outre les remerciements traditionnels, adressés au président, au premier ministre ainsi qu’au président de la FAF, coach Vahid a un regard vers son équipe, et surtout vers leur public :« je tiens à associer au succès de l’équipe nationale, le formidable public algérien qui m’a soutenu dès le premier jour de mon arrivée et qui m’est resté fidèle. Je garderai à jamais le souvenir ému de l’accueil extraordinaire qui nous a été réservé au retour du mondial. ».

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Au milieu de ces éléments positifs, qui lui permettent de conclure qu’il est fier de son bilan en tant que sélectionneur de l’équipe d’Algérie, une petite note négative vient ternir les adieux de Vahid Halilhodzic : la presse. L’ancien sélectionneur n’a en effet pas oublié son meilleur ennemi, qu’il désigne comme étant la « seule fausse note » de son épopée à la tête des Fennecs. Une « fausse note » qui a bien failli gâcher l’ensemble de son expérience en Algérie, comme le laissent entrevoir ses propos : « Seule fausse note, que je tiens à relever, le comportement indélicat d’une certaine presse, pas toute heureusement, qui n’a pas cessé de stigmatiser, non seulement mon travail, mais s’en est pris à ma propre personne et à ma famille, ce que je n’oublierai et ne pardonnerai jamais. ».

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