Plusieurs personnes sont toujours portées disparues après avoir été présumément piégées sous les décombres dans ce tragique incident au croisement de la rue Indira Gandhi et de la route Morogoro.
Les sauveteurs travaillent de manière ininterrompue pour extirper les victimes piégées dans les décombres du bâtiment, et les chaînes de télévision locales ont déclaré que plus de 60 personnes sont présumées mortes dans ce terrible accident.
Des machines de chantier sont utilisées pour déblayer les décombres. Toutefois, les sauveteurs sont mal équipés ce qui rend leur travail lent et pénible.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete s'est rendu sur les lieux du drame en compagnie de la première dame Salma Kikwete, mais il est parti sans faire de déclaration.
Le commandant de la zone spéciale de Dar es Salaam Suleiman Kova, a confirmé que trois personnes étaient décédées, précisant que le bâtiment s'était effondré aux environs de 08h30.
Le commissaire régional de Dar es Salaam, Sadick Mecky Sadick a remercié les bonnes âmes qui se sont jointes bénévolement aux équipes de secours pour sauver des gens piégés sous les débris.
M. Sadick a ordonné l'arrêt du chantier d'un bâtiment en construction juste à côté de celui-ci, qui était confié au même prestataire, Lucky Construction Limited.
Il a également demandé à la police de rechercher ce prestataire et d'entamer des poursuites judiciaires contre lui.
Le vice-maire de Ilala, Heri Kessy, a suggéré que ce constructeur n'avait reçu qu'un permis de construction pour un bâtiment de 10 étages mais qu'il avait persisté à bâtir une structure de 16 étages.
« Les prestataire a obtenu le feu vert en 2007 et il avait rempli tous les critères requis. Aussi, s'il a fait infraction au contrat conclu des mesures doivent être prises en conséquence par les autorités compétentes », a déclaré M. Kessy.
Il n'a fallu que six mois pour construire ce bâtiment, selon les témoins.
« Il est clair que nous savions qu'il allait s'effondrer car nous n'avions jamais vu un si grand bâtiment être construit à une telle vitesse », a déclaré Athuman Nassoro, un résident habitant à proximité du bâtiment effondré.
Akil Ahmad, âgé de quarante-deux ans et rescapé de l'accident comme sa femme et ses quatre enfants, a appelé les autorités compétentes à s'assurer que les prestataires irresponsables soient poursuivis.
