Maroc: Le Projet de Loi de finances 2014 prévoit une hausse de 5,5% de la masse salariale

Afriquinfos Editeur
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 Il s'agit en réalité plus d'une décélération du rythme d'embauche que d'un recul. Le nombre global des créations au titre des lois de finances couvrant la période 2007-2013 a atteint 128.986 postes pour une enveloppe budgétaire de près de 11,2 milliards de dirhams, soit une moyenne annuelle de près de 2% de la masse salariale.

 Le projet de Loi de finances 2014, dont les grandes lignes ont été présentées mercredi devant les deux chambres du parlement, souligne en effet que le gouvernement a déployé un effort considérable, durant les 4 dernières années, en matière de recrutement dans la Fonction Publique avec une moyenne annuelle de 23.291 postes créés contre 11.940 postes par an durant la période 2007-2009.

En 2014, les trois programmes de promotion de l'emploi en vigueur projettent d'atteindre 55.000 insertions dans le cadre du programme "IDMAJ", 18.000 bénéficiaires pour le programme "TAEHIL" et 1.500 porteurs de projet accompagnés dans le cadre de l'auto-emploi (TPE et AGR). L'année prochaine sera également marquée par la poursuite des programmes en vigueur relevant du domaine de promotion de l'emploi en veillant à leur renforcement et leur développement à la lumière des résultats de leur évaluation ainsi que la mise en place de nouveaux dispositifs de promotion de l'emploi.

A l'horizon 2016, le gouvernement fait de la promotion de l'emploi l'une des priorités de son programme avec pour objectif la réduction du taux de chômage à 8% notamment, à travers l'amélioration et la consolidation des mesures de promotion de l'emploi, l'amélioration de l'adéquation formation-emploi et l'appui à la création d'entreprises.

Au titre de la période 2007-2013, le salaire minimum net dans la Fonction Publique est passé de 1.586 à 2.800 DH/mois avec un accroissement de 77%. Cette augmentation est due aux différentes revalorisations salariales décidées dans le cadre du dialogue social et à la suppression des échelles 1 à 4 avec l'intégration, dans l'échelle 5, des fonctionnaires classés dans ces échelles.