Il aura une discussion avec les trois chefs d’Etat de la Troïka- Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Hifikepunye Pohamba de la Namibie et Jacob Zuma de l’Afrique du Sud, ainsi que le président mozambicain Armanda Guebuza, qui est également président de la SADC, dans le cadre de la poursuite des consultations sur la sortie de crise malgache.
Lors du Sommet de la SADC tenu les 7 et 8 décembre à Dar-es- Salaam, la SADC a proposé que M. Rajoelina et l’ancien président malgache Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, ne soient pas présents aux prochaines élections générales pour sortir le pays de la crise.
Le 11 décembre dernier, Ravalomanana a annoncé qu’il ne sera pas candidat aux élections présidentielles de l’année 2013 si c’ est la voie à suivre pour sortir de l’impasse politique dans son pays.
M. Rajoelina s’est rendu en suite en Tanzanie sur l’invitation du président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete, également président de l’Organe de politique, de la Défense et de la SADC. Ce dernier était chargé de persuader Rajoelina de ne pas se présenter aux élections présidentielles.
Si M. Rajoelina n’a fait aucune déclaration après cette rencontre, il a insisté sur la « souveraineté » lors de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an, mercredi dernier à Antananarivo.
« Ce n’est pas un seul homme, ni un groupe d’individus, ni même des pays étrangers qui vont commander notre façon de diriger le pays et désigner qui va présider Madagascar », a-t-il martelé.
Le calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la transition (CENIT) malgache prévoit la tenue du premier tour de la présidentielle le 8 mai 2013, le second tour le 3 juillet 2013, en simultané avec les élections législatives, et la municipaux le 23 octobre 2013.
