Le constat général est que la population malgache revendique une élection pour mettre un terme à la transition et qu’il est temps que les autorités transitoires trouvent un moyen pour organiser les élections, a indiqué notre source. « Les dirigeants doivent toujours répondre aux aspirations populaires d’autant plus qu’aujourd’hui, Madagascar a besoin d’un dirigeant élu. Il est de leur devoir de chercher tous les moyens afin de rendre les élections effectives», a continué Rajoelina. «Nous n’allons pas satisfaire les attentes de la Communauté internationale mais plutôt répondre aux aspirations du peuple malgache», a-t-il martelé.
Il est à rappelé que la semaine dernière, la présidente de la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la transition, (CENIT), Béatrice Atallah, a précisé en dressant une ébauche du calendrier électorale de cette année, que cette entité ne peut passer outre de la communauté Internationale. Elle a avancé que la volonté des principaux partis politiques malgaches à travers la signature de la feuille de route pour la sortie de crise malgache du 16 septembre 2011, a intégré la communauté internationale comme partie intégrale du processus de sortie de crise à Madagascar. Selon l’ébauche de la CENIT, le premier tour des présidentielles peut se dérouler entre le 8 et le 18 octobre 2013, suivi du deuxième tour ainsi que l’élection législative entre le 29 novembre et la mi-décembre 2013.
