La première rencontre qui s’est tenue au même endroit les 24 et 25 juillet derniers, a été placée sous l’égide de la Troïka de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), conduite par le président sud-africain Jacob Zuma, et a obtenu le soutien actif du président des Seychelles et président en exercice de la Commission de l’Océan Indien (COI), James Michel.
La conclusion des questions en suspens en ce qui concerne la mise en oeuvre de la feuille de route conclue en septembre dernier, sera le point essentiel à discuter lors de cette deuxième rencontre.
Selon le quotidien Midi Madagascar, Marc Ravalomanana a déjà quitté l’Afrique du Sud lundi soir pour rejoindre les Seychelles. Pour cette fois, l’ancien président est accompagné de son conseiller spécial, le sud-africain Brylin, son chargé de protocole et interprète, Olivier Andrianarisoa, et du président du Congrès de la transition, Mamy Rakotoarivelo.
En ce qui concerne Andry Rajoelina, il quittera le pays mardi après-midi, d’après une source auprès de la présidence de la transition à bord d’un avion privé. Le juriste Maharanty Jean de Dieu, son conseiller, Norbet Lala Ratsirahonana, ainsi que son directeur des relations internationales, Annick Rajaona fera partie de la délégation de Rajoelina.S elon la SADC, la présence des deux leaders aux Seychelles en juillet dernier a été une indication claire de leur engagement en vue de trouver une solution durable pour mettre fin à la crise politique dans le pays. De son côté, la COI a affirmé que cette rencontre a constitué indéniablement une avancée significative dans la recherche d’une sortie de crise durable.
Rappelons que Madagascar est en crise depuis le mois de décembre 2008 suite à une opposition entre Ravalomanana et Rajoelina. Une feuille de route pour la sortie de crise malgache a été signée par onze entités politiques malgaches le 17 septembre dernier, mais quelques articles créent des polémiques vis-à-vis des politiciens.
Selon la SADC, la réunion entre ces deux protagonistes de la crise malgache, demeure un facteur clé qui déterminera si Madagascar prendra le chemin de la prospérité ou s’enfoncera dans une spirale de pauvreté. La Troïka pense qu’à la fin de la réunion, le peuple de Madagascar doit sortir gagnant et que le peuple ne peut pas demeurer otage d’une absence d’accord.
Un rapport de cette rencontre sera présenté au prochain sommet ordinaire des chefs d’Etat et du gouvernement de la SADC qui se tiendra les 17 et 18 août prochain à Maputo au Mozambique.
