Sa cooptation le 21 mai dernier constitue une grande victoire pour le football burundais méconnu sur la scène footballistique en Afrique et qui peine toujours à poser les bases de son véritable décollage. Le 25 mai prochain, les Congressistes de la Fifa vont de toute vraisemblance ratifier sa cooptation dans le giron du Comité exécutif de cette faîtière. Elle, c’est Lydia Nsekera, 45 ans, présidente de la Fédération burundaise de football depuis 2004.
Sans même attendre le 25 mai, Mme Nsekera dédie sa cooptation « àtoutes les femmes d’Afrique ou qui se battent dans les sphères décisionnelles du monde sportif ». « Je vais participer aux activités du Comité exécutif avec les autres membres, nous allons travailler ensemble. Je m’y vois comme un membre de la famille. Dans mon esprit, le football, c’est pour tout le monde. Ce qui m’intéresse, c’est d’aider le développement du football en général », a annoncé cette Burundaise au sujet de la nouvelle mission à elle confiée.
Fille d’un père président d’un club de football dans les années 70 au Burundi, Lydia a très tôt baigné dans le monde du ballon rond en général. Elle est d’ailleurs le principal architecte du développement du football féminin au Burundi. Grande passionnée du sport le plus populaire sur la planète, Nsekera n’a pas joué elle-même au foot tout simplement parce qu’à son époque, c’était impossible d’un point de vue organisationnel et de tolérance sociétale.
La première femme membre du Board de la Fifa est par ailleurs dans son pays un modèle de dirigeante épanouie et professionnelle, à même d’aider à recoudre le tissu social de sa terre natale meurtrie par plusieurs années d’une guerre fratricide.
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