L’UEMOA donne des détails précis sur sa conception de l’Intelligence artificielle

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Ouagadougou (© 2023 Afriquinfos)- L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa), ambitionne de mettre en place dès l’année 2024, 3 stratégies pour promouvoir l’Intelligence Artificielle (IA). Il s’agira de : ‘’Développer des compétences en matière d’intelligence artificielle,  de vulgariser l’IA et prendre des textes règlementaires pour éviter les dérives de l’intelligence Artificielle’’.

D’après Abossé Akue-Kpakpo, Directeur de l’Economie Numérique à la Commission de l’UEMOA, qui a fait l’annonce ce mercredi 5 juillet 2023, il y a ‘’déjà un début d’intelligence artificielle  avec l’innovation, le développement de la recherche, avec le sms. ‘’

’Comme son nom l’indique, on essaie au jour d’aujourd’hui à partir des programmes informatiques de donner à la machine des fonctions dédiées aux hommes’’, explique-t-il.

’Quand vous tapez je vais, il vous propose, à la maison, au bureau, en fonction du nombre fois que vous avez utilisé ce terme : Ça c’est de la prédiction, maintenant au jour d’aujourd’hui, ‘’on fait beaucoup plus. On fournit à la machine une foule de données de telle manière qu’elle ne se trompe pas, même si les risques de se tromper sont toujours là’’, a-t-il fait observer.

- Advertisement -

Dans certains pays comme le Bénin, il a été déjà élaborée une stratégie de l’IA, même si cela fait penser  aux gens qu’ils vont perdre leur emplois.

Désormais, composante de l’économie numérique, l’intelligence artificielle offre des possibilités importantes au continent africain. Si les gouvernements parviennent à relever les défis que présente l’intelligence artificielle, celle-ci peut être un moteur de croissance, de développement et de démocratisation. L’intelligence artificielle permettra aux travailleurs, aux entrepreneurs et aux entreprises d’être compétitifs au niveau mondial et d’être à l’avant-garde de la transformation économique.

Aussi bien comme l’Internet, les systèmes d’IA deviennent rapidement une nouvelle couche d’infrastructure et ils offrent un potentiel de transformation. Grâce à la disponibilité croissante de la puissance de calcul, à l’amélioration de la connectivité, ainsi qu’aux mégadonnées, les applications de l’IA offrent des possibilités passionnantes pour faire progresser les objectifs de développement durable en stimulant la création de nouvelles entreprises, en améliorant les systèmes alimentaires, en favorisant des systèmes d’éducation de meilleure qualité, et en s’attaquant aux défis sanitaires et climatiques urgents.

Comme pour toute technologie largement diffusée – en particulier une technologie aussi puissante et potentiellement omniprésente que l’IA – les avantages s’accompagnent de risques qui doivent être gérés et atténués. L’IA peut accentuer les inégalités structurelles et les préjugés, notamment en perpétuant les inégalités entre les sexes et en menaçant des emplois, et faciliter la surveillance gouvernementale oppressive. Il est temps d’écrire l’avenir de l’IA en Afrique, car les politiques et les pratiques mises en place aujourd’hui définiront les avantages et les inconvénients de l’IA dans les décennies à venir.

V.A.