"La Mission mettra tout en œuvre pour remplir son mandat de protection des populations civiles faisant l'objet de menaces graves et imminentes", a déclaré Roger Meece, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la MONUSCO.
M. Meece a par ailleurs indiqué que l'ONU, avec ses partenaires humanitaires, n'épargnera aucun effort pour continuer l'assistance aux déplacés et autres personnes vulnérables".
La MONUSCO rappelle, dans un communiqué, que toute action visant à l'empêcher d'exécuter son mandat ne saurait être tolérée. Les casques bleus sont exclusivement au service de la paix, toute attaque contre eux est considérée comme un crime de guerre".
La Mission onusienne a mis en garde ceux qui tentent de commettre de graves violations des droits de l'homme ou de porter atteinte au droit international humanitaire. "Les auteurs de ces actes, le M23 ou toute autre force négative, devront en assumer les conséquences et en répondre devant la justice", souligne ce communiqué.
Le M23 est entré le 20 novembre à Goma, suite aux affrontements contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les troupes et hélicoptères d'attaque de la MONUSCO.
