L’Egypte souhaite un consensus entre les pays sur le partage des eaux du Nil

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

M. Elnaga, qui s'exprimait lors d'un point de presse sur les développements politiques intervenus dans son pays en mai et juin 2014, a précisé cependant que l'Egypte est confiante que la coopération dans le cadre de l'IBN va se poursuivre dans l'intérêt supérieur des 11 pays africains riverains du Nil.

"Pour l'Egypte, tous les projets initiés dans le cadre de l'IBN doivent être validés par consensus. Il ne faut pas qu'un projet d' un pays X porte préjudice aux intérêts d'un pays Y", a insisté l' ambassadeur égyptien en faisant remarquer que le Nil représente un intérêt vital pour son pays.

M. Elnaga s'est dit heureux de constater que le Burundi est solidaire avec l'Egypte dans cette vision sur les relations entre les pays membres de l'IBN.

- Advertisement -

"Il n'y a pas un camp contre un autre au sein de l'IBN en tant que tel, tout simplement il peut y avoir des rapprochements des positions d'un pays à un autre sur une matière donnée, une raison supplémentaire qui milite en faveur  de la construction d'un large consensus politique dans les décisions portant sur des projets d' intérêt communautaire au sein de l'IBN", a-t-il expliqué.

L'Egypte n'a aucune objection aux projets conçus dans toute la région du Nil Equatorial, comme c'est le cas pour le Burundi pour les projets portant sur la construction des barrages et centrales hydroélectriques, a fait remarquer M. Elnaga.

 "En revanche, pour les projets du Nil Bleu, c'est ça qui vient compliquer un peu les rapports avec certains pays membres de l'IBN. Car, comme l'Egypte reçoit 85% des ressources en eau du Nil Bleu, tous les projets conçus dans le cadre du partage de ces ressources doivent faire objet d'un consensus pour éviter qu'aucune partie ne soit lésé", a-t-il martelé.