Le chef de l'armée égyptienne a tenu ces propos dans une déclaration qui a été adressée, semble-t-il, aux Frères musulmans.
Les forces armées se tiennent à sa mission qui consiste à protéger le pays contre les violences, dit la déclaration. "Nous sommes sérieux pour préserver l'islam dans sa bonne compréhension, les principes de tolérance, qui n'a rien à voir avec l'acte de terroriser les citoyens", a déclaré M. al-Sisi.
"Nous resterons pas silencieux face à la destruction du pays et l'incendie des institutions", a affirmé Sisi, faisant allusion au fait que 37 églises ont été incendiées à travers le pays, la plupart en Haute-Egypte, à la suite de l'opération contre les partisans du président déchu Morsi mercredi qui a causé plus de 700 morts.
"Ceux qui pensent que le pays et les gens vont se mettre genoux devant les violences doivent reconsidérer leur pensée", a affirmé Sisi, ajoutant qu'il ne garderait pas le silence devant les tentatives de certaines personnes à brûler le pays, à terroriser le peuple et à envoyer le message aux médias étrangers que la guerre civile est en cours en Egypte.
Le ministre égyptien a écarté les allégations selon lesquelles l'armée veut s'emparer du pouvoir, en soulignant qu'il allait protéger la volonté du peuple égyptien.
Il a aussi que l'ancien gouvernement avait perdu la chance de réaliser la réconciliation entre différentes parties politiques politiques, disant qu'il avait donné la chance à chaque partie pour trouver une solution pacifique à la crise, invité les membres de l'ancien gouvernement à engager le processus politique sous la feuille de route, au lieu de détruire le pays.
Il a souligné qu'il n'exite aucune coordination avec des pays étrangers sur les affaires étrangères égyptiennes. Il a remercié l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Koweït pour leur soutien à l'Egypte.