La HPEC a donné son feu vert autorisant les institutions étrangères, les agences des droits de l'Homme et les organisations en faveur de la démocratie à surveiller l'élection, a rapporté l'agence.
En vertu de cette décision prise par la HPEC, les demandeurs doivent obtenir une permission du comité, qui établit quelques conditions que les ONG se doivent de respecter, telles qu'avoir de l'expérience dans la surveillance du processus électoral.
Les demandeurs doivent présenter une liste des postes et des nationalités de leurs représentants et les permis seront délivrés d'ici le 7 mai, a rapporté l'agence MENA.
Un membre du comité électoral dirigera le comité qui traite les demandes. Les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères sont supposés à avoir des délégués dans le comité.
Le comité regroupe 11 experts des médias et des professionnels à la retraite. Des représentants de quatre chaînes de télévision par satellite et du Conseil national pour les droits de l'Homme seront inclus plus tard au sein de ce comité.
Les ONG autorisées à surveiller l'élection doivent préparer un rapport impartial basé sur les faits et le présenter au Comité électoral après le vote.
L'Egypte doit organiser ses élections présidentielles les 23 et 24 mai. Le Conseil militaire s'est engagé à céder le pouvoir à un gouvernement civil élu d'ici la fin du mois de juin.
