ABUJA (© 2016 Afriquinfos)- Le lundi 14 novembre 2016, a eu lieu au Nigeria, la 20ème réunion du Comité de l’administration et des finances (CAF) de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Une réunion au cours de laquelle, le vice-président de la commission de la CEDEAO a eu à rappeler l’importance des prélèvements communautaires aux pays membres.
C’est une obligation pour ces pays, d’assumer leur engagement de remplir le protocole concernant les prélèvements communautaires. Le respect de cet engagement, permettra à la communauté d’avoir des ressources nécessaires, pour faire face à ses besoins financiers. D’après le vice-président de la Commission, Edward Singhatey, ce prélèvement est un pilier du financement des programmes et des activités de la CEDEAO.
«Tous les projets et programmes de la communauté sont d’une grande importance pour nos citoyens. En conséquence, il ne s’agit pas de sacrifier certains projets ou programmes au détriment d’autres, en raison du manque de ressources financières». Aux yeux d’Edward Singhatey, l’une des «composantes essentielles de cette intégration est la réalisation de la monnaie unique». Il exhorte à cet effet tous les pays membres de la CEDEAO à redoubler d’efforts, en vue de la réalisation des objectifs que la communauté s’est fixée.
L’un de ces objectifs est la monnaie unique dans l’espace communautaire. «Le Liberia, en dépit des problèmes économiques et sécuritaires qu’il connaît aujourd’hui, et malgré la réduction et la chute des cours des produits sur le marché international, est parvenu à payer ses arriérés relatifs aux prélèvements communautaires; et cela, même après la maladie à virus Ebola», s’est félicité affirmé Benedict Roberts, chef de la Cellule nationale CEDEAO du Liberia et président du CAF. Il invite les autres pays à faire de même. Mais pour lui, il faut aussi bien gérer les petits moyens dont dispose la communauté. Le Liberia est le seul pays de la CEDEAO qui a ratifié ses cinquante (50) protocoles. A cette 20ème réunion du CAF, il était question d’examiner l’état d’avancement des rôles donnés aux institutions communautaires, les rapports des suivi-évaluation de la mise en œuvre des programmes.
R. KOMI KOFFI
