Conformément à la loi, la mouvance présidentielle a désigné cinq de ses membres et quatre membre de l'opposition parmi ces onze membres dont la mission est de procéder à une correction consensuelle de la Lépi qui suscite des controverses. Le directeur en charge de l'Etat-civil et celui des statistiques devra se joindre aux représentants du parlement pour l'effectif de onze membres prévus par la loi.
Selon l'opposition, cette Lépi, qui a servi lors des dernières élections présidentielle et législatives, est "bâclée et tronquée". Le processus d'élaboration de cette Lépi était émaillé d'incidents et de protestations de l'opposition qui a affirmé que plusieurs milliers de ses partisans n'étaient pas recensés ou enregistrés.
Le retard accusé dans la mise en oeuvre du processus de correction de cette Lépi rend impossible, selon les observateurs, la tenue à bonne date des prochaines élections communales et locales prévues pour mai prochain. Les députés envisagent déjà le report de ces élections et l'adoption d'une loi pour proroger les mandants des élus locaux élus en 2008.
