TRIPOLI (© 2016 Afriquinfos) – Dans le rapport publié par l’Indice Ibrahim sur la gouvernance globale en Afrique en 2016, la Libye a été placée à la tête des pays où la gouvernance globale s’est détériorée au cours de cette décennie. Le pays de feu Khadfi a enregistré une baisse de -10.0 et est placé en dernière position.
La mauvaise gouvernance selon l’Indice Ibrahim est un mal qui mine la société africaine en générale, et contre lequel une lutte sans fin doit être engagée ! Et cette lutte doit se faire dans le respect des droits humains et des biens publics.
Cette régression de la Libye dans ce classement est due à la non-prise en compte des indicateurs tels que le respect des règles de droits, le maintien d’une situation d’insécurité nationale. Cette ex-République prospère, classée dans la catégorie des pays dont la gouvernance est dégradée, et dans les quatre sous-catégories constitutives de l’Indice Ibrahim, avec une baisse de plus de -50 points au niveau de la catégorie «maintien de la sécurité nationale».
Il est également le pays qui a enregistré la plus forte détérioration sur le continent, parmi les pays dont le climat d’affaire est à revoir, et où il n’existe pas assez d’opportunités économiques et de développement humain. Par ailleurs, l’on constate qu’en Libye, les biens publics sont mal gérés, et le bien-être social, et éducationnel sont à revoir. Tous ces indicateurs ont concouru à la dégradation de sa gouvernance globale.
Même s’il est accompagné par Madagascar qui est au deuxième rang de ce classement des Républiques cancres en Afrique, la Libye a encore une opportunité d’améliorer sa gouvernance globale pour les années à venir, selon la Fondation Mo Ibrahim.
Rachel KOMI
