Dakar (Afriquinfos 2016) – La Commission de la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a condamne avec fermeté les attaques armées perpétrées au Niger, au Mali et au Burkina Faso.
Des actes violents qui ont causé la mort de plusieurs membres des forces de sécurité et de nombreux blessés.
Le 6 octobre 2016, 22 soldats nigériens ont été tués par des djihadistes présumés dans un camp de réfugiés maliens à Tassalit, dans la région de Tahoua, à la frontière ouest avec le Mali.
Par ailleurs, plus de 12 soldats ont été tués le 11 octobre 2016 dans une attaque contre une base de l’armée malienne au centre du pays. 27 autres ont également été blessés par les attaquants en prenant le contrôle de la base militaire de Nampala, près de la frontière mauritanienne.
Ensuite, un détachement de l’armée burkinabé, à cinq kilomètres de la frontière malienne a été pris d’assaut par des hommes armés, causant ainsi la mort de trois soldats.
La Commission de la CEDEAO note également avec consternation la revendication de l’attaque menée au Burkina Faso, par l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS), une organisation naissante dans le Sahel qui a prêté allégeance à Abu Bakr al Baghdadi, leader de l’organisation Etat Islamique.
Tout en exprimant ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’aux gouvernements et peuples du Niger, du Mali et du Burkina Faso, et en souhaitant un prompt rétablissement aux personnes blessées dans ces attaques, la Commission de la CEDEAO a lancé un appel à toutes les personnes éprises de justice et de paix à collaborer avec les forces de défense et de sécurité des Etats membres de la CEDEAO afin que les auteurs de ces attaques meurtrières et ignobles soient traduits en justice.
Innocente Nice
