"Il ne se passe pas une seule semaine sans que les Mayi-Mayi n' attaquent des villages", rapporte le communiqué.
Pendant le premier trimestre, plus de 35 attaques des Mayi-Mayi ont été rapportées dans les territoires de Manono, Mitwaba et Pweto dit "Triangle de la mort", Kalemie, Kipushi, Malemba-Nkulu et Moba", poursuit le texte, ajoutant que plus de 1.500 habitations ont été incendiées, dont 875 dans le Territoire de Pweto.
Outre les Mayi-Mayi, les mouvements dits Forces d'auto-défense populaire (FAP) et les conflits communautaires viennent exacerber l'insécurité ambiante.
Cette situation continue à provoquer de nouveaux déplacements de population avec plusieurs cas d'enfants séparés de leurs familles.
L'OCHA souligne que dans ce climat marqué par de graves violations des droits de l'homme, les infrastructures de base – écoles, centres de santé – sont aussi ciblées.
Selon l'OCHA, au 14 avril, 500.000 personnes étaient déplacées à l'intérieur du Katanga, 68% dans les territoires du "Triangle de la mort"-Manono, Mitwaba et Pweto, ainsi que dans ceux de Malemba- Nkulu et Moba, et 32% dans les territoires de Pweto et Kalemie.
