« La moitié de la population dans le monde vit désormais dans des villes et des métropoles. Dans un peu plus d'une génération, deux tiers de la population mondiale seront des citadins. À mesure qu'augmente la proportion de l'humanité vivant en milieu urbain, il devient d'autant plus nécessaire d'axer davantage nos efforts sur les villes pour réduire la pauvreté à l'échelle mondiale et promouvoir un développement durable », a déclaré M. Ban dans un message pour marquer cette Journée, dont le thème cette année est : « Changer les villes, créer des possibilités ».
Améliorer l'aménagement et le fonctionnement des villes, a poursuivi le secrétaire général, peut aider à [..] vivre dans des villes qui offrent à tous leurs habitants un logement adéquat, l'eau, des services d'assainissement, des soins de santé et d'autres services de base, qui proposent un enseignement de qualité et des débouchés, qui sont dotées d'immeubles consommant peu d'énergie et de systèmes de transports publics, bref, des villes auxquelles chacun de leurs habitants auront le sentiment d'appartenir.
Nombre de zones urbaines sont particulièrement exposées aux catastrophes, notamment aux risques croissants associés au changement climatique, a-t-il rappelé. Et, s'il est vrai que l'objectif de développement du Millénaire qui consiste à améliorer sensiblement les conditions de vie d'au moins 100 millions d'habitants de logements insalubres avant l'échéance de 2020 a été atteint, « leur nombre en chiffres absolus continue d'augmenter », a ajouté le secrétaire général, qui a rappelé que près d'un quart des citadins, soit plus de 850 millions de personnes, vivent dans des logements insalubres ou des implantations sauvages.
« À l'occasion de cette Journée mondiale de l'habitat, prenons dès à présent l'engagement d'oeuvrer de concert pour assurer une gestion intégrée et holistique des zones urbaines pour le bien des peuples et de la planète », a souligné le secrétaire général.