Joseph Kabila au Nord-Kivu pour stopper l’ecalade de la violence (ANALYSE)

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Accompagné du chef d'état-major des Forces Armées de la République démocratique du congo (FARDC), le général Didier Etumba, et des officiers suprérieurs de l'armée congolaise, le président congolais Joseph Kabila est allé rencontrer les commandants des régions militaires, les militaires des FARDC pour les sensibiliser sur la question de la discipline au sein de l'armée et de la sécuirité dans l'est du pays. Une discipline qui, selon plusieurs sources, fait encore défaut au sein des FARDC, notamment dans les zones en conflit comme le Kivu.

De l'avis de plusieurs observateurs, la région de Nord-Kivu reste encore aujourd'hui une poudrière où s'affrontent régiulièrement les éléments des FARDC et les groupes rebelles tells que les FDLR.

L'est du pays est aussi une zone de non-droit contrôlé par les hommes de Bosco Ntanganda, un général du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), mouvement de l'ex-générél Laurent Nkunda.

- Advertisement -

 

Le général Bosco Ntanganda est recherché par la Cour Pénale internatioanle (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Selon des responsables de la sociét civile du Nord-Kivu, le général Bosco Ntanganda contrôle un vaste réseau de trafiic d'armes et de fausses devises qui lui permet de disposer d'un battaillon et d"une milice bien armés, capables de déclenceher le violence dans le Nord-Kivu.

En outre, certains éléments des FARDC présents sur cette partie du territoire congolais se livrent à des exactions à l'encontre de la population locale. La présence des miliciens Maï-Maï et des rebelles de FDLR accroît l'insécurité dans la région.

La visite du président Joseph Kabila dans le Nord-Kivu est motivée par la situation de tension et de crise au sein des FARDC avec la défection de plusiurs commandants des troupes et leurs hommes. Ces derniers rejoignent des zones montagneuses et parfois innacccsibles de l'Est du RDC, avec armes et munitions.

Si les causes réelles de cette défection ne sont pas toujours connues, beaucoup d'observateurs, notamment les acteurs du Nord- Kivu, affirment que beacoup de ces déserteurs réfusent des pérmutations qui se préparent actuellemnt au sein des FARDC;

"Certaisn officiers contrôlent des mines d'or, des diamsnt, de coltant, par conséquent, il ne sont pas prêt à accepter des pérmutations", a déclaré M. Alberte mayizana, de la société civile du Nord-Kivu.

D'autres sources affirement que la nouvelle de la prochaine arrestation du général Bosco Ntaganda n'est pas de nature à plaire à plusieusr officiers militaires et soldats qui bénéficient de ses largesses pour meiux vivre.

"L'arrestaion de Bosco Ntanganda risqunet donc de pousser certains de ses militaires fidèles à faire exploser la région, en relançant la rebellion. le présiednt Joseph Kabila a donc compris qu'il étéit nécessaire d'aller directement sur le terrain, parler avec ses militaires aafin de désamorcer la bombe qui risque d'exploser à toute moment.

A la lumière de cette visite du présiednt, une chose reste vraie: quatre mois après les élections législatives et présidentielles de novembre 2011, l'est de la RDC reste encore une zone explosive et d'insécurité du fait de la présence de plusieuts groupes armés, des abus de certains élements des FARDC, du trafic des armes et de la présence du général Bosco Ntaganda, qui ne va certainement réculer devant rien, y compris le recours à la violence, pour échapper au jugement de la CPI.