Ce 18 avril, l’Hôtel Eda Oba de Lomé accueille une importante rencontre de validation d’un « Mémorandum de la Banque mondiale » sur les efforts accomplis par le Togo depuis la publication du dernier Rapport « Doing business ». Dans ce dernier rapport de la Banque mondiale, le Togo est passé du 162 au 156ème rang, sur 185 Etats classés, devant le Mali et le Burkina Faso dans la zone Uemoa. La mise en place du « Guichet unique » en matière de création d’entreprise (faisant passer officiellement les formalités de 38 jours à 24h) a beaucoup pesé dans ces performances. Des chiffres confirment ces efforts qui sont en train d’être accomplis en matière d’amélioration du climat des affaires.
Selon des statistiques fraîches, 6.000 entreprises ont été créées en République togolaise en 2012. Pour le compte de l’année 2013, le premier trimestre augure de grosses avancées en la matière : 1.000 entreprises ont vu le jour en janvier contre 944 pour le mois de février 2013. Pour accompagner le Togo dans la dynamisation de son économie, la Banque mondiale finance depuis mars 2011 le Padsp (Projet d’appui au développement du secteur privé) à hauteur de 6,5 milliards de fcfa. Il couvre quatre ans. Ce projet a pour principale finalité «d’améliorer le climat des investissements et la performance des micro et petites entreprises au Togo, pour une émergence économique du Togo à l’horizon 2025», indique le bureau Togo de la Banque mondiale.
D’une manière générale, les entreprises privées togolaises qui sont censées être les principaux moteurs de la création de richesses font face à de récurrentes difficultés pour avoir accès au financement, travaillent le plus clair du temps dans l’informel, sans oublier les coûts des facteurs de production qui demeurent élevés et les indicateurs en matière d’indépendance de la justice à revoir. Ce tableau de maux qui minent le secteur privé togolais est brossé par des spécialistes de la question.
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