RDC : Human Rights Watch exige l’arrestation et le transfèrement de Bosco Tangana à la CPI

Afriquinfos Editeur
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Pour HRW, la déclaration du président Kabila, faite mercredi dernier à Goma, au Nord-Kivu, sur l'arrestation de Bosco Tangana, paraît signaler un revirement dans l'attitude des autorités congolaises qui considéraient Bosco Tangana comme indispensable dans la poursuite de la paix en RDC et un pas important vers la justice en RDC.

"Si la RDC veut que Tangana soit jugé par les juridictions nationales, elle devra déposer un recours devant le juge de la CPI, a souligné le HRW, dans un communiqué publié vendredi à Kinshasa, ajoutant que la CPI devra voir si c'est la meilleure proposition par rapport à ses propres structures. Au cours d'une réunion qu'il a présidée mercredi dernier à Goma avec les élus, les chefs coutumiers et les différents responsables de la province du Nord-Kivu, Kabila  avait promis d'arrêter Bosco Tangana, parce que, selon lui, l'ensemble de la population souhaite la paix.

 M. Kabila s'est rendu dans l'est de la RDC pour s'imprégner de la situation militaire créée par des défections enregistrées dans les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC), par des éléments issus du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un ex- mouvement rebelle dirigé autrefois par le général Bosco Tangana. Selon les autorités provinciales du Nord-Kivu, ces défections sont liées aux allégations de transfèrement de Bosco Tangana à la CPI.

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Les hommes de Bosco Tangada ont été également accusés de fomenter des violences dans cette partie de la RDC, depuis la fin officielle de la guerre.