Après les élections en novembre dernier en RD Congo, l’Union Européenne dénonçait de graves irrégularités. Ainsi, en réponse à l’opinion européenne, François Hollande pourrait se rendre en RDC, mais sous conditions. La façon dont les élections se sont passées, le respect des droits de l’Homme et la liberté de la presse vont conditionner la décision du chef de l’Etat français.
Le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda s’est rendu mercredi dernier à Paris où il a rencontré le général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Abdou Diouf et la ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, afin de convaincre le président français de se rendre au sommet le 12 octobre. A l’inverse, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) présidée par Etienne Tshisekedi, l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Condo (Apereco) d’Honoré Ngbanda et l’Armée de Résistance Populaire (ARP) de Faustin Munene s’y opposent. Ces organisations ont même annoncé leur volonté de perturber la tenue du sommet. François Hollande est donc toujours indécis et il risque de ne pas prendre sa décision avant la rentrée de Septembre.
