Selon le communiqué, cette évaluation ne peut être faite que par un comité de suivi international afin que le peuple congolais et toute la communauté internationale sachent la vérité sur les différentes phases de la mise en application de l'accord de paix du 23 mars. Et le mécanisme national de suivi des accords ne pourrait pas assurer tous les acteurs, surtout que certains d' entre eux sont déjà en conflit ouvert.
« Il a déjà prévu un comité national de suivi et un comité international de suivi, respectivement aux articles 14 et 15 », a déclaré Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Au sujet des accords du 23 mars 2009, revendiqués par les M23, le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende a surtout précisé que ses accords ont été signés entre le gouvernement congolais et 53 groupes armés de cette époque-là, dont le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
La province du Nord- Kivu connaît une instabilité sécuritaire provoquée par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), dirigé par les anciens militaire du CNDP.