La MONUSCO est présente depuis déjà plusieurs années dans la région comme la mission qui protège plus efficacement les populations civiles, surveille et contrôle la frontière avec le Rwanda et neutralise les deux principales forces négatives, le M23 et les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), a poursuivi M. Mende.
La demande du gouvernement n'implique pas nécessairement l' augmentation de la taille de la composante militaire de la MONUSCO, mais plutôt, il s'agit simplement de quelques aménagements aussi bien dans son mandat, dans ses règles d'engagement que dans la composition de ses troupes, a-t-il indiqué.
Cette demande intervient quelques jours avant la rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands-Lacs (CIRGL) prévue du 7 au 8 septembre en Ouganda. Ces chefs d'Etat vont se réunir pour finaliser les propositions sur la mise en place d'une force internationale neutre à déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda en vue de neutraliser les groupes armés qui déstabilisent l' est de la RDC.
