Le gouvernement béninois appelé à rétablir les travailleurs dans leurs droits fondamentaux

Afriquinfos Editeur
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"Nous demandons expressément au gouvernement du président Boni Yayi, de nous rétablir dans nos droits fondamentaux, en donnant satisfaction à nos principales revendications, en vue d'une amélioration de nos conditions de vie et de travail", ont déclaré les travailleurs béninois lors du meeting de protestation contre la violation des libertés publiques au Bénin.

Selon les travailleurs béninois, le rétablissement de leurs droits fondamentaux passe, entre autres, par la satisfaction de leurs différentes revendications, notamment le jugement des violateurs des libertés de réunion, de manifestation, de grève, d'accès équitable au média public.

Ils exigent aussi de l'exécutif béninois, la rétrocession des défalcations pour exercice de droit de grève, la réhabilitation du droit de grève au corps de la Douane, le retrait des projets ou proposition de lois restreignant le droit de grève des travailleurs, et enfin l'emprisonnement pur et simple des cadres béninois impliqués dans la corruption.

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Au Bénin, ont-ils estimé, sous le règne du président Boni Yayi, la corruption a atteint des sommets à cause de la voracité des dirigeants et de l'impunité érigée dans les faits en règle d'Etat. "Le chef de l'Etat béninois ne doit pas seulement limoger de leur fonction, ses proches collaborateurs qui ont perçu des pots- de-vin auprès du promoteur d'un projet de construction de port sec, mais doit les mettre en prison", ont-ils déclaré.

Rappelons que mercredi dernier, le président Boni Yayi a limogé le secrétaire général de la présidence de la République, Edouard Ouin Ouro, le directeur du port autonome de Cotonou, Joseph Ahanhanzo et le directeur de cabinet du ministre en charge de l'Economie maritime, Ishola Sawé pour avoir perçu des pots-de vins auprès du promoteur d'un projet de construction de port sec de Tori- Bossito, à une vingtaine de kilomètres de Cotonou.